Prévention de la peste porcine

La peste porcine africaine (PPA) – maladie des suidés : porcs, sangliers – est présente dans plus de la moitié des pays de l’Union européenne et notamment en Italie.
Des cas dans la faune sauvage ont été trouvés à 55 km de la frontière, en Ligurie.
La France, jusque-là épargnée, reste très fortement exposée à un risque d’introduction de la maladie, par des viandes et produits à base de porc (charcuterie…) de pays infectés ou par l’arrivée de sangliers sauvages contaminés, infectés. Non transmissible à l’homme , cette maladie, de par ses conséquences (mortalité, interruption des échanges d’animaux vivants et de denrées) est un véritable fléau économique pour l’élevage.
Parmi les mesures qui permettent d’anticiper les conséquences de la maladie, la connaissance des élevages ou des détenteurs de porcins est un facteur essentiel : des mesures sanitaires simples permettent de prévenir l’apparition de la maladie :

  • empêcher les contacts entre les porcs et les sangliers
  • ne pas distribuer de reliefs de repas
Par ailleurs, le risque de contamination par la distribution de restes de repas ou de sandwichs contenant des produits carnés susceptibles de venir d’une zone contaminée de PPA est avéré. C’est l’origine de plusieurs foyers plus ou moins récents apparus en Suède, en Allemagne et en Italie. Il est important que les usagers de la nature puissent être informés du risque lié à un mauvais comportement ; ils doivent être incités à ne pas abandonner de nourriture dans le milieu sauvage.
 

Le ministère de l’agriculture relaie ces informations depuis 2 ans sur les médias nationaux. Toutefois, une information au plus près des territoires permettrait de toucher un plus large public.

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